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Une discipline exigeante où alternent puissance, technique maîtrisée et beauté du geste. Six épreuves caractérisent la Gymnastique Artistique Masculine : le sol, les Arçons, les anneaux, le saut de cheval, les barres parallèles et la barre fixe.
Le gymnaste s'exprime au sol en enchaînant technique et difficultés, au cheval d'Arçons et aux anneaux pour un véritable travail de puissance, à la barre fixe et aux barres parallèles en se jouant d'équilibre, de voltige et, au saut de cheval en décollant et en enchaînant les rotations.
Des sorties de plus en plus complexes, des difficultés grandissantes, une recherche de l'élégance permanente, sont
les tendances actuelles de cette discipline.
Virtuosité, équilibre et légèreté s'enchaînent en Gymnastique Artistique Féminine. 4 épreuves : le saut de cheval, la poutre, les barres asymétrique et le sol.
On recherche et on apprécie l'élégance et la technicité aux barres asymétriques, l'équilibre à la poutre, la légèreté et la chorégraphie au sol, l'impulsion au saut de cheval.
Sur une surface de 12 mètres sur 12 appelée praticable, les gymnastes doivent " s'exprimer " entre 50 et 70 secondes. C'est un exercice où alternent les mouvements d'acrobaties pures et de chorégraphies ; c'est un harmonieux cocktail de détente, de force, de souplesse et d'équilibre.
L'exercice qui comprend principalement 3 à 4 séries acrobatiques exécutées dans au moins deux directions (avant, arrière et latérale), doit également inclure des mouvements d'équilibre de souplesse (comme le grand écart) et de force (appui tendu renversé par la planche bras tendus par exemple). Il n'y a pas d'accompagnement musical pour les gymnastes masculins.
Avec le nouveau code de pointage et pour acquérir un bonus, les gymnastes exécutent des enchaînements d'acrobaties multiples (exemple : salto avant tendu suivi d'un deuxième salto avant tendu puis d'un troisième salto vrillé, valeur = cinq dixièmes).
La difficulté se trouve dans le plan horizontal. Il s'agit de mouvements circulaires du corps, de cercles des deux jambes, de ciseaux avant et arrière, de passages alternatifs de jambes ; tout doit être exécutés en élan, sans interruption et en déplacement sur les trois parties du cheval (le centre et les deux extrémités). Les cercles Thomas sont les plus spectaculaires tout comme la sortie en Appui Tendu Renversé avec ou sans changement de face.
A cet engin, les gymnastes réalisent un travail en appui. Seules les mains peuvent toucher le cheval et les figures doivent être réalisées sans rupture de rythme. Les cercles jambes serrés doivent être réalisées sans rupture de rythme. Les cercles jambes serrés doivent prédominer sur ceux jambes écartées. Seuls quelques ciseaux viennent entrecouper l'harmonie du mouvement.
Hauteur : 1m05
Sur cet appareil où le balancement est source de pénalisation, en suspension et en appui, le gymnaste démontre tant sa force que son équilibre. L'exercice est composé d'éléments d'élan, de force et de maintien. La sortie met en valeur la maîtrise acrobatique du gymnaste.
C'est l'appareil qui sollicite le plus de force musculaire. L'exercice doit compter au moins deux appuis renversés, dont l'un est exécuté en force et l'autre en élan. Les éléments de force comme la croix de fer doivent être maintenus au moins deux secondes. La tendance du travail actuel nécessite une force de plus en plus grande puisqu'au plus haut niveau, les gymnastes effectuent cinq, voire six éléments de force.
Hauteur des anneaux : 2m80
Le gymnaste, après une course de 25 mètres d'élan et un appel explosif sur le tremplin, s'envole pour poser les mains, ou une seule, sur la table. A la suite de cette brève impulsion des bras sur la table, le gymnaste réalise une figure de haut vol avec une ou plusieurs rotations autour des différents axes du corps.
La diversité des sauts ne cesse de croître : double rotation ou double vrille dans le second envol, par exemple comme dans la création de Laurent Barbieri . La réception doit être stable dans l'alignement de la table. Un bonus de 0.20pt est attribué aux gymnastes qui atterrissent à plus de 4 mètres.
Des lignes sur le sol permettent d'évaluer l'éloignement du gymnaste et sa position par rapport à l'axe de l'élan.
Hauteur : 1m35
C'est une combinaison permanente de suspension et d'équilibre, d'élan de voltige et de maintien, une variation permanente et dynamique avec un travail au-dessus et en-dessous des barres. Le travail actuel tend vers des difficultés comme les grands tours arrières ou les doubles salto entre les barres. Les sorties sont de plus en plus complexes, et exécutées avec beaucoup d'amplitude.
Une, deux ou trois rotations composent maintenant les exercices. Cet appareil s'apparente de plus en plus à la barre fixe : le double avant groupé dans les barres est l'équivalent du Gaylord, tout comme le soleil double salto arrière groupé est semblable au Kovacks de la barre fixe. Roland Hürzeler y a laissé son nom.
Hauteur : 2m
Ecartement des barres : réglable
Emotions fortes et spectacle sont toujours au rendez-vous avec les envols et les lâchers de barre. Le gymnaste, toujours en mouvement, exécute des lunes et des soleils en combinant avec des rotations longitudinales en appui ou en suspension, parfois avec un seul bras. Un exercice en suspension dorsale et un lâcher de barre sont obligatoires.
La sortie permet d'apprécier le sens acrobatique du gymnaste qui combine les rotations dans tous les axes.
L'exercice peut comprendre des bascules, des tours d'appui, des grands tours ainsi que des pirouettes. Au plus haut niveau, les gymnastes réalisent dans leur mouvement trois, voire quatre lâchers de barre, parfois enchaînés, parfois avec une pirouette. Ils travaillent également sur un bras et durcissent leur sortie avec, entre autre, la réalisation d'un triple salto arrière.
Hauteur de la barre : 2m80
En musique, avec grâce et virtuosité, la gymnaste vole, virevolte, tourne, saute et danse à la fois. Cet exercice est l'apanage de la gymnastique féminine. Pendant plus d'une minute dix, en utilisant toute la surface du praticable à toute les hauteurs, la gymnaste effectue trois séries acrobatiques accompagnées de passages chorégraphiques où l'expression et l'émotion sont au rendez-vous.
Elle suit les diagonales en aller (et parfois retour). Un enchaînement actuel comporte de trois à quatre diagonales (très rarement cinq). Jusqu'en 1950, les gymnastes réalisaient leur exercice sans musique à même le sol. Le praticable est constitué d'un plancher de bois dynamique recouvert d'un tapis de mousse et d'une moquette.
Carré de 12m de côté
Durée du mouvement : de 1mn10 à 1mn30
A cet appareil, sont jugés la complexité du saut, l'envol, la tenue du corps et la réception. Les jeunes filles doivent impérativement poser les deux mains sur la table de saut placée dans le sens de la piste d'élan. Après un très bref appui, elles réalisent une figure acrobatique dans l'espace. Avant l'impulsion des deux pieds sur le tremplin, la gymnaste peut effectuer, si elle le désire, un élément préparatoire comme une rondade.
Après une course d'élan de 25 mètres (maximum), la gymnaste prend appel sur le tremplin, puis s'envole pour exécuter une figure acrobatique avant d'assurer une réception la plus stable possible.
Hauteur : 1m25
Pendant plus de 70 secondes, sur une bande large de dix centimètres, la gymnaste se joue des lois de la pesanteur. Cet exercice associe acrobaties, souplesse, équilibre, rythme et expression. Une technique de précision et un grand pouvoir de concentration sont les clefs de la réussite à cet appareil de vérité.
La gymnaste alterne sauts, mouvements acrobatiques et d'équilibre selon un déroulement chorégraphique (environ 5 longueurs). C'est un appareil très redouté où les chutes sont fréquentes. N'oublions pas qu'au début, cet appareil n'était qu'un tronc d'arbre rond et écorcé.
Longueur : 5m
Largeur : 10cm
Hauteur : 1m20
Durée du mouvement : 1mn10 à 1mn30
Très spectaculaire, c'est un cocktail de force, de précision, de concentration et de courage. La gymnaste, sans temps d'arrêt, évolue sur les deux barres, alternant des phases d'appui et de suspension, des salto, des changements de face et des grands tours. La sortie est une combinaison de rotations, avant, arrière ou longitudinale. La jeune fille ne peut enchaîner plus de 4 figures à la même barre.
Les enchaînements aux barres asymétriques comportent au minimum dix éléments en suspension, en appui ou en libre, avec élan. Les barres asymétriques sont en bois avec armatures en fibre de verre ou d'acier.
Hauteur de la barre supérieure : 2m40
Hauteur de la barre inférieure : 1m60
L'écartement des barres est réglable selon la taille de la gymnaste.
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